- Pour pouvoir être pris en charge dans une zone sous-dotée en offre de soins.
- Pour limiter la fatigue et le temps liés aux déplacements.
- Pour limiter la transmission de microbes (virus, bactéries…) en période épidémique.
- Pour une prise en charge plus rapide.
- Lorsque la situation géographique ou médicale du patient l’impose.
L’auxiliaire médical ou le pharmacien peut proposer au patient une prise en charge en télésoin. Le patient peut également en faire la demande. Le professionnel évaluera la pertinence du recours au télésoin à la situation du patient. D’un commun accord, il est possible de modifier le mode de prise en charge.
L’auxiliaire médical ou le pharmacien peut exercer à distance l’intégralité de ses compétences lorsque les soins ne nécessitent pas un contact direct en présentiel avec le patient ou l’utilisation d’un équipement non disponible après du patient.
Les actes de télésoin ne sont pas conditionnés à la réalisation préalable, en présence du patient, d’un premier soin par l’auxiliaire médical ou le pharmacien.
Néanmoins, afin d’établir la relation patient-soignant, le premier soin doit avoir lieu autant que possible en présentiel conformément aux recommandations de bonnes pratiques de la HAS1.
Tout patient peut bénéficier d’un télésoin, mais une rencontre physique reste nécessaire dans certains cas :
- la situation clinique du patient exige un geste thérapeutique spécifique ou un équipement particulier,
- le patient n’est pas en capacité de communiquer à distance ou d’utiliser les outils technologiques utiles au télésoin,
- les données médicales et administratives du patient nécessaires à la bonne réalisation du soin et à une prise en charge ultérieure ne sont pas accessibles.