La téléconsultation a pour objet de permettre à un professionnel médical de donner une consultation à distance à un patient. Un professionnel de santé peut être présent auprès du patient et, le cas échéant, assister le professionnel médical au cours de la téléconsultation. Les psychologues peuvent également être présents auprès du patient.
Un rapport de la Cour des comptes publié en avril 2025 « alerte sur le développement limité et inégalitaire de la téléconsultation en France, pointant notamment son faible impact sur l’accès aux soins des publics fragiles et appelant à une stratégie nationale mieux ciblée, mieux encadrée et plus équitable ». Elle a dès lors formulé sept recommandations pour favoriser un développement efficient de la pratique, intégré au parcours de soins, sécurisé et encadré :
- élaborer une stratégie nationale de développement des téléconsultations, avec des objectifs et indicateurs clairs,
- accroître leur usage dans les ESSMS et les établissements pénitentiaires,
- cibler les aides à l’équipement dans les zones et pour les publics prioritaires,
- assouplir les règles de territorialité pour les zones d’intervention prioritaire,
- impliquer davantage les hôpitaux de proximité dans les projets de téléconsultation,
- autoriser les services d’accès aux soins à recourir, en dernier recours, aux plateformes,
- relancer les travaux sur les cas d’usage et les bonnes pratiques professionnelles.[1][2]
[1] « La téléconsultation connaît un développement encore limité et inégal, selon la Cour des comptes » ; TICsanté ; 17 avril 2025
[2] « Les téléconsultations : Une place limitée dans le système de santé, une stratégie à clarifier pour améliorer l’accès aux soins » ; Cour des comptes ; Avril 2025